SUR LA BANQUETTE ARRIÈRE, Les mémoires du Capitaine Borgia | Par Estelle Borgia

SUR LA BANQUETTE ARRIÈRE : LIVRE FÉMINISTE
 
Briser les barrières dans un monde d’hommes
En 1976, Estelle (Trudel) Borgia devient l’une des premières "femmes policiers" à la Sûreté municipale d’Hauterive, sur la Côte-Nord. Alors que le mot "policière" n'existait pas encore, elle a dû faire face à une féroce opposition de ses confrères.
 
De victime de discrimination au travail à pionnière 
Malgré les violences psychologiques subies, Estelle gravit les échelons jusqu’à devenir la première femme gradée capitaine au Canada. Son histoire, surnommée la "Saga Trudel" par les médias québécois, a captivé l’attention de tout le pays pendant 9 ans.
 
Représenter le féminisme : un acte dangereux
En 1988, notre capitaine accorde une entrevue à Jean-Luc Mongrain pour son émission L'heure juste. L’animateur la ridiculise ouvertement, remettant en question son rôle de femme dans un univers masculin. Peu de temps après, Marc Lépine inscrit son nom sur sa liste des féministes à abattre lors de l’attentat de la Polytechnique en 1989.
 
Une lecture essentielle pour comprendre la lutte à l'égalité
Basé sur des faits rigoureusement documentés, ce livre, digne d'un véritable triller, est bien plus qu’un récit personnel. C’est un ouvrage incontournable pour comprendre la lutte à l’égalité et sa nécessité, encore aujourd’hui. 
 
Pour que l'importance de ce combat soit pleinement comprise, nous formulons le souhait que Sur la banquette arrière devienne une lecture incontournable pour les étudiant·es et les jeunes générations en quête de justice.
 
 
 
TÉMOIGNAGES DE LECTRICE.EUR.S : 
 
Ian Lafrenière, député de Vachon à l'Assemblée nationale : 
« Trois mots me viennent en tête après ma lecture :
1. Dérangeant : Comme ex-policier, le livre me remet en pleine face cette réalité qui n'est pas si lointaine... Comme homme, ça m’a demandé une introspection. Plus jeune, mes oncles racontaient toutes sortes de ragots sur la policière du village...
2. Motivant  : J’ai demandé à ma femme, qui est lieutenante au SPVM, ainsi qu’à mes filles de 14 et 16 ans de le lire, car ce livre est une véritable source d’inspiration! Comme père, je souhaite ce qu’il y a de mieux pour mes filles et qu’elles puissent réaliser leurs rêves, tout comme la Capitaine Borgia l’a fait.
3. Espoir  : Le récit contient aussi des éléments positifs et porteurs d’espoir! La situation est encore loin d’être parfaite, mais de nombreux progrès ont été réalisés et il est crucial de continuer sur cette voie. J’ai espoir que ce livre provoquera des réflexions. En tant qu’hommes, nous devons prendre part activement à ces changements sociétaux.
Merci Capitaine pour votre courage et votre générosité à partager ce vécu qui n'est assurément pas unique.
Je vous invite tous à lire ce livre !  »
 
Sergine Desjardins, autrice :
« J’ai adoré ce livre écrit par la première femme capitaine de police canadienne. Elle y raconte son parcours jalonné par le sexisme, la misogynie, le harcèlement et l’intimidation. J’étais loin d’imaginer que le travail des premières femmes policières pouvait être difficile à ce point ! Pendant la lecture, la féministe en moi a été souvent choquée ! Dans un style qui rend la lecture agréable, Estelle nous révèle un pan méconnu de l’Histoire des femmes. À lire absolument. »